Bart J. Mindszenthy, B.Ph, ARP, FSCRP, LM
Associé, The Mindszenthy & Roberts Corp.
Conseiller en communication, Toronto, Ontario
Dans l'édition de juin 2001 du magazine PR Canada, Bart Mindszenthy était présenté comme le « nouvel homme de la renaissance ». Dans le paragraphe liminaire, l'auteur le décrivait comme un « poète, philosophe, proche aidant, compositeur, artiste, parent, auteur, entrepreneur, et… comme un spécialiste des communications de crise ». Tout cela était bien fondé, mais il a ajouté depuis quelques autres traits de sa personnalité, dont ceux d'éducateur, de mentor, de futuriste et, ce qui ne gâche rien, celui de très bon praticien des relations publiques.

Bart Mindszenthy (prononcé « mine-zen-ti ») est un citoyen à la double nationalité canadienne et américaine. Il est titulaire depuis 1969 d'un baccalauréat en philosophie du Collège Monteith, de l'Université Wayne State de Détroit au Michigan avec spécialisation en journalisme. Un an plus tôt (1968), il avait obtenu un certificat en relations publiques de l'Université du Michigan. En 1971, l'Institut polytechnique Ryerson de Toronto lui a aussi décerné un certificat en publicité.

La meilleure façon d'appréhender correctement ses 46 ans de carrière est de demander à Bart de nous les expliquer lui-même.

Faits saillants de carrière
Tout en me spécialisant en philosophie et en journalisme, j'ai été employé à temps partiel par notre réseau d'hebdomadaires locaux qui, à l'époque, se trouvait être le plus important des États-Unis. J'ai débuté, eh oui! par les « chiens écrasés », pour couvrir ensuite les sports. J'ai beaucoup aimé cette affectation, car la couverture des sports est vaste et offre une grande liberté de style. Ce qui m'a aussi amené à réaliser quelques dossiers de fond. Un dimanche, alors que j'étais le seul reporter disponible, tout en étant toujours un novice, j'ai été appelé à couvrir un meurtre et d'être témoin de l'horreur de la scène et des corps, et d'être au poste de police juste au moment où le suspect des meurtres se rendait. Ceci a plutôt bien rempli mes attentes journalistiques. De plus, en ayant l'occasion d'en apprendre plus sur les relations publiques, c'est là que j'ai décidé qu'il était beaucoup plus intéressant de faire et façonner la nouvelle qu'en faire rapport.

Mon premier emploi à titre de relationniste a été avec le Detroit Convention Bureau, et quelques semaines à peine après avoir débuté, les fameuses émeutes de 1967 à Détroit ont éclaté. Il a été très difficile de promouvoir la ville par la suite. Un an plus tard, je me suis joint à la Detroit-Macomb Hospitals Association à titre d'éditeur de la revue mensuelle interne et de « gars des relations publiques ». Le jour de mon arrivée, nous avons perdu le corps d'un patient pour le retrouver quatre jours plus tard; c'était là ma seconde expérience en communications de crise, des années avant que je découvre que j'en ferais une spécialité.

Toujours en 1968, j'ai cofondé MPI Communications à Détroit avec deux associés et nous avons travaillé à temps partiel pour des organisations sans but lucratif, élaborant et produisant des documents de communication interne et externe. Ne n'offrions aucun conseil stratégique, ne sachant pas comment faire. Nous formulions des propositions et bâtissions à partir de là. Heureusement, celles-ci ont bien fonctionné dans la plupart des cas.

En 1969, alors que je séjournais en vacances à Toronto, j'ai appelé sans préavis PIR, la plus grande firme de relations publiques d'alors au Canada, j'ai décroché un bref contrat à la pige, puis un plus long, pour obtenir ensuite une offre d'emploi à temps complet que j'ai acceptée. J'ai franchi les échelons pour devenir vice-président et actionnaire. J'ai quitté cette firme en 1983 pour diriger les communications et services connexes chez C-I-L Inc, la société de produits chimiques la plus importante du Canada de l'époque. J'ai vraiment apprécié les cinq merveilleuses années que j'ai passées là, progressant professionnellement de toutes les façons possibles, mais la piqure de la consultation l'emporta et m'amena à quitter pour devenir vice-président directeur de ce qui est devenu une firme de relations publiques de belle taille appelée The Beloff Group. Cette expérience a été désastreuse. On fait tous des erreurs de carrière. Celle-ci a été la mienne.

En 1990, j'ai quitté et je me suis associé à Gail Harcourt-Roberts pour créer une firme spécialisée dans la gestion des communications de crise, la gestion d'enjeux, de changements majeurs et la planification de communications stratégiques. Et, au départ, c'est exactement ce que nous avons fait. Vingt-trois ans plus tard, nous faisons toujours ces choses, mais beaucoup moins compte tenu de la concurrence. Nous avons plutôt centré notre attention sur la mise au point et la mise sous licence de programmes ciblés stratégiquement sur le développement d'aptitudes de gestion basées sur les communications.

En quoi consistaient les relations publiques quand vous avez commencé et que sont-elles devenues aujourd'hui?
Quand j'ai débuté, les relations publiques étaient considérées comme la chose qu'on aurait aimé « payer pour jouer », la chose amusante à faire : sorties festives des journalistes pour faire publier des histoires; miser sur des échanges de bons procédés et entretenir de bonnes relations pour obtenir un bon positionnement des histoires dans les journaux, à la radio ou à la télévision, sur le fil ou dans les principaux magazines. Voilà ce qu'était notre univers. Pour la plupart, la planification stratégique des communications au sens le plus large n'était pas comprise ou utilisée; notre but se ramenait à déterminer ce que nous devions faire pour dépenser les budgets que nous avions demandés pour ce qui nous semblait le plus productif et à propos.

Aujourd'hui, c'est beaucoup plus complexe, quasi-professionnel et englobant. Naviguer à l'aveuglette ne suffit plus, et il y a peu de solutions faciles. De nos jours, de plus, pratiquement tous peuvent être des photojournalistes ou des éditeurs où qu'ils soient. Nous vivons dans un monde totalement différent, en continu et sous haute pression.

Comment définissez-vous la planification stratégique telle qu'elle se présente aujourd'hui?
Il s'agit du processus servant à déterminer où l'organisation se situe par rapport à son environnement de travail et ses parties prenantes et de là élaborer un plan assorti d'objectifs mesurables qui établit ce que l'organisation va faire, comment, pourquoi et pour qui elle va le faire et comment elle pourra être exceptionnellement bonne en tout cela.

Quels ont été vos rapports avec les médias au cours de votre carrière?
Il y a longtemps, l'essentiel de mon emploi consistait à gérer des comptes et de nombreuses relations avec les médias de manière très différente et confortable dans un environnement plus douillet. Si bien que les rapports d'alors n'ont tout simplement plus rien à voir avec ceux d'aujourd'hui. Inutile de dire que j'ai toujours cru que les organisations sont beaucoup trop centrées sur les médias et réactives à leur égard. Les médias sont une importante partie prenante, mais ne devraient pas être vus comme le moteur du processus derrière les rapports que les organisations cherchent à établir. Les médias sont un conduit, ils ne sont pas une fin en soi et ne peuvent être ce que plusieurs veulent qu'ils soient. Nous pouvons aujourd'hui rejoindre directement toutes nos parties prenantes, si nous le voulons vraiment, et, ça, c'est un vrai changement de donne.

Projets mémorables
  1. Avec mon épouse (maintenant) et ma partenaire d'affaires, Gail Harcourt-Roberts, j'ai collaboré à la gestion de la folie médiatique entourant le scandale Ben Johnson, lors des Olympiques de 1988. (C'est à cette occasion que Gail et moi. nous nous sommes rencontrés).
  2. Œuvrant pour le compte du gouvernement de Terre-Neuve à sauver d'un effondrement fiscal imminent du seul moteur économique du Labrador, nous avons affronté et défait les Innus et les quelque 100 supporters engagés qu'ils avaient ralliés à leur cause en quelques années à partir de groupes religieux, de syndicats et d'activistes étrangers. Cela avait à voir avec les vols militaires d'entraînement de l'OTAN effectués à partir de Goose Bay et nous ne disposions que de six mois pour y parvenir. Toute une expérience en soi.
  3. La mise au point du plan de gestion des communications de crise pour le pape Jean-Paul II… et l'occasion de le rencontrer.
  4. Les graves enjeux de santé et d'environnement de la Canadian Gypsum auxquels était confrontée la collectivité voisine de l'usine de panneaux de gypse de Toronto : passer d'une situation conflictuelle à un climat de respect mutuel sur une période de 18 mois. Une de mes premières expériences de cas lourds, apprise sur le tas qui m'est toujours restée en mémoire.
  5. Le concert des Rolling Stones au parc Downsview accueillant un auditoire de 500 000 personnes sur une journée où nous avons eu à gérer une foule de points chauds afin que l'événement soit exemplaire et contribue à restaurer la réputation de Toronto à la suite de la crise du SRAS.
La présidence de l'Empire Club du Canada qu'il a occupé de 2004 à 2005 a aussi été une expérience extrêmement exigeante, mais incroyablement enrichissante. Fondé en 1903 et jusqu'à présent la tribune de choix au Canada, l'Empire Club est devenu une icône de l'histoire canadienne et de multiples personnages phares de la nation ont eu l'occasion de s'y exprimer. Mon propos a été de faire quelque chose de différent et de spectaculaire. Et en un mot, ma réalisation la plus importante a été de faire en sorte que tous les premiers ministres des provinces du Canada viennent y communiquer leur vision de l'avenir du pays et de clore le forum avec une allocution du premier ministre du Canada. Et, hormis pour premier ministre du Québec (pour des enjeux politiques impossibles à dénouer), j'y suis parvenu. J'ai aussi accueilli la plus jeune conférencière à avoir été présentée à cette tribune, une jeune fille de neuf ans de Winnipeg qui était à la tête de la Ladybug Foundation, un organisme se consacrant au soutien des personnes sans domicile fixe, ainsi que 30 autres conférenciers. Ma présence sur l'estrade des rencontres télévisées hebdomadaires de l'Empire Club et pouvoir présenter tout une brochette de grands conférenciers hautement renommés, font partie de mes souvenirs le plus vifs et brillants qui m'habiteront tant que ma mémoire ne me fera pas défaut.

Pires moments
Mon pire moment, dans le sens d'un échec ressenti, s'est produit quand nous travaillions ardemment avec le conseil et le personnel de direction de la Toronto Humane Society (THF). Le conseil avait pris la relève de la « vieille garde » et s'efforçait de mettre en œuvre de bonnes pratiques de gouvernance, de nouvelles méthodes de gestion, plus d'imputabilité et une pratique des affaires attentionnée, tout en demeurant saine.
Mais ce sympathique conseil avait oublié de demeurer proche des « membres » de la THF. La vieille garde, elle, l'a fait. Et celle-ci est montée au créneau de belle façon contre le nouveau conseil en recrutant de nouveaux membres avec droit de vote. Notre collaboration a été retenue afin d'élaborer et de guider la stratégie de communication de sorte que le conseil puisse se maintenir, lors d'une assemblée extraordinaire des membres ayant droit de vote.
En bref, nous avons mis au point ce qui était véritablement une stratégie gagnante et avons élaboré tous les outils et les procédures nécessaires, qui nécessitaient toutefois le soutien et l'engagement total du conseil. Mais, une fois que la lutte a gagné en force, de plus en plus de membres du conseil se sont désengagés du combat et d'une participation active. C'était compréhensible : qui a besoin d'être confronté, agressé verbalement ou s'atteler à des quarts de travail quand il est bénévole? Si bien que les uns après les autres, tous ceux qui auraient pu faire en sorte que la stratégie réussisse ont pris leur distance, ne laissant qu'à quelques membres du conseil le soin de poursuivre la stratégie.

Lors de l'assemblée extraordinaire des membres, la vieille garde avait en main tellement de bulletins de vote de membres absents en leur faveur que la nouvelle garde a perdu le vote, le droit de gouverner et le combat sur ce qui aurait été au mieux des intérêts de la THF. Jusqu'alors et depuis, Gail et moi n'avons jamais « perdu » un mandat de crise ou de différend sur enjeu. Pour nous, cela a été un peu comme pour un avocat chevronné en questions litigieuses qui perd une cause pour la première fois. Cela a été déprimant; j'avais épousé cette cause beaucoup trop étroitement, Même aujourd'hui, quelques années plus tard, je ne sais toujours pas ce que nous aurions pu faire d'autre.

Mon pire moment qui a suscité une peur véritable, je l'ai vécu quand nous avons effectué la planification de crise/enjeu et la gestion sur les lieux du concert des Rolling Stones au soutien de la crise du SRAS à Toronto, commandité par Molson et soutenu par tous les paliers gouvernementaux. Cela a été et demeure jusqu'à maintenant, le plus important concert d'un jour jamais réalisé de l'histoire, auquel 500 000 personnes ont participé. Nous nous occupions du centre de crise d'arrière-scène. Le concert a débuté à midi et vers 22 heures, peu avant que les Stones ne montent sur scène (il y avait de nombreuses personnes sous influence de drogues ou d'alcool dans la foule), la police a localisé un homme qui était parvenu, on ne sait comment, à se jucher au sommet de la tour de son. La police s'est présentée et était sur le point d'envoyer dans cette foule bigarrée une douzaine ou plus de membres de l'équipe d'intervention tactique, tous solidement sapés à la Dart Vader. Nous savions que ceci était susceptible de causer une véritable émeute. Les 30 minutes qui ont suivi pourraient faire l'objet d'un livre ou d'une émission spéciale télé sur la façon dont nous avons réussi à apaiser la situation et à obtenir que l'équipe d'intervention tactique se retire. Cela a été une vraie peur. Pour vrai!

Mon pire moment quant à n'avoir aucune idée de ce que je pouvais faire a eu lieu lors de mon premier jour à l'emploi de la Detroit-Macomb Hospitals Association de Détroit à titre de coordonnateur des communications. J'avais 21 ans, encore à l'université, et il s'agissait d'un emploi à temps partiel. Cela s'est passé un vendredi après-midi quand nous avons perdu, littéralement, un patient qui était décédé. Nous ne pouvions le trouver nulle part. Il y a eu un changement de quart de travail, puis un autre. Nous sommes parvenus au samedi, puis au dimanche, avant qu'une forte odeur n'émane d'une pièce à lingerie où quelqu'un avait déplacé, temporairement pensions-nous, la civière avec le corps faute de temps pour l'emmener à la morgue. Cela a fait les choux gras des médias, la famille a intenté une poursuite, et il a fallu que je trouve quoi dire et comment le dire. Cela m'a donné des sueurs froides et m'a emmené à improviser tout du long. Et, en quelque sorte, je l'ai eu en partie vrai et en partie faux, mais j'ai réussi à survivre. En rétrospective, je pense que cela a justement prouvé que le bon sens dans notre domaine est une très bonne qualité.

Faits saillants à la SCRP
  • Agrément, 1973
  • Président, SCRP à Toronto, 1987-1988
  • Président, RP, pour les RP de la SCRP (national), 1989-1990
  • Président, Comité national de la SCRP sur le professionnalisme, 1991-1994
  • Atelier pancanadien sur le développement professionnel pour le compte de la SCRP avec Gail Harcourt-Roberts, 1993
  • Membre et contributeur fondateur de la collection sur les références en relations publiques de la SCRP à Toronto, Metro Toronto Reference Library, 1998 et s.
  • Membre du Comité consultatif national de la SCRP sur la création du Collège des Fellows, 1998
  • Membre du groupe de travail national de la SCRP sur l'agrément et le développement professionnel, 2000-2002
  • Membre du Comité de gestion du Collège des Fellows de la SCRP, 2001-2006
  • Président, Collège des Fellows de la SCRP, 2007-2012
  • Administrateur, Fondation des communications et des relations publiques, 1998-2009
  • Membre du jury, programme des Prix ACE de la SCRP à Toronto, 1999-2000
Vous vous êtes joint à la SCRP au début des années 1970. Pourquoi avez-vous consacré autant d'efforts à la SCRP au cours de votre carrière?
Pour moi, la SCRP a été l'organisme national le plus représentatif du domaine des relations publiques. Plus important encore, je crois que quiconque en affaires devrait par voie de conséquence soutenir la prise de parole de son secteur, en ce qui nous concerne la SCRP. La SCRP est-elle représentative? Je le pense, particulièrement sur le plan de sa direction et de ses membres. La SCRP devrait-elle être plus connue des autres parties prenantes et des décideurs de tous les secteurs? Oui, oui et oui.

Quels changements majeurs dans la profession avez-vous pu constater?
Nous ne sommes pas une profession et nous ne le serons pas tant qu'il n'y aura pas une forme quelconque d'accréditation et d'imputabilité, ce que nous n'avons pas à l'heure actuelle. Au nombre des changements majeurs, mentionnons : un champ de connaissances en émergence, une meilleure éducation, une pensée plus poussée sur l'élaboration de la stratégie de communication et sa mise en œuvre.

L'avenir des relations publiques
On considère que les relations publiques sont importantes, mais dans trop d'organisations elles se rapportent au juridique, au marketing, aux ressources humaines, etc. On en parle en bien, mais les budgets sont souvent comprimés.

Trop de hauts dirigeants sont des décideurs, de type MBA, essentiellement centrés sur les bénéfices, qui ne comprennent pas vraiment les relations publiques. Ils les voient tristement comme un raffinement ou comme d'autres services fonctionnels assimilés à des coûts accessoires sujets à compressions ou coupures.

Les relations publiques ne pourront jamais être ce qu'elles sont ou peuvent être tant qu'elles ne bénéficieront pas d'une certification, d'un droit de pratique, d'une imputabilité, d'un développement professionnel programmé et de sanctions véritables contre ceux qui enfreignent les règles, recourent à des pratiques médiocres ou ne sont pas mus par une déontologie distinguée prédéfinie.

Conseil aux nouveaux praticiens
« Réseautez » au maximum. Faites en sorte de connaître des gens qui ont cinq ans ou plus d'expérience et qui travaillent en cabinet ou au sein de sociétés. Demandez-leur conseil, recherchez auprès d'eux des projets auxquels vous pourrez contribuer. Soyez bénévoles en relations publiques auprès d'organismes sans but lucratif auxquels vous croyez et servez-vous de vos réalisations pour étoffer votre curriculum. Participez aux activités de la SCRP et de l'IABC (l'association internationale des professionnels de la communication) et distribuez sans gêne vos cartes d'affaires – qui devraient aller au-delà de vos coordonnées et être agrémentée d'une gentille pensée ou phrase qui éveille l'intérêt et incite à un suivi – et demandez des cartes ou des adresses courriel. Communiquez avec des cabinets de relations publiques de toutes tailles et recherchez tout mandat en soutien aux activités de ces cabinets pour qu'elles soient réalisées à temps et conformément aux budgets. Souvenez-vous que comme pour d'autres domaines, le bouche-à-oreille et les recommandations personnelles sont la clé en relations publiques. De plus, pensez à ce que vous voulez devenir. Un généraliste et quoi encore? Quelles sont les une ou deux niches dans lesquelles vous souhaitez exceller et être reconnu, car c'est ce qui ouvre les portes en affaires.

Activités professionnelles/communautaires
Activités professionnelles
Chargé de cours, Royal Roads University, Victoria, C.-B. Programmes de certificat pour MBA et études supérieures en Gestion des relations publiques et des communications. 2000 et depuis
Membre, Royal Roads University, Conseil consultatif de la Faculté de gestion, 2002-2006
Membre, Royal Roads University, Conseil consultatif du MBA en Gestion des relations publiques et des communications, 1997-2001
Adjoint principal et conférencier, The Niagara Institute, 1988-1992
Président, Conseil consultatif du programme en Relations publiques, au Seneca College, 1988-1991
Membre du jury, Southam Business Publications, Prix de rédaction, 1983-1990
Cocréateur, The Manager is the Medium®, un programme sur les compétences en communication pour gestionnaires et superviseurs mis au point en 1995-1998
Conférencier/coconférencier fréquent lors de conférences/congrès (par ex. conférences nationales de la SCRP, conférences internationales de l'IABC ou conférences à la Young Presidents Organization, à la Société des directeurs d'association, au World Conference on Disaster Management, au State Fraternal Congress, etc.), de séminaires et d'ateliers dans des collèges et universités au Canada et aux États-Unis.
  
Activités de bénévolat
  • Administrateur, One Change, 2012 et depuis
  • Administrateur, Psychology Foundation of Canada, 2006-2013; membre du comité de direction, 2009-2013
  • Administrateur, The Empire Club of Canada, 1988-2003; président, 2004-2005
  • Membre, Public Relations Society of America Counselors Academy, 1998 et depuis
  • Président, The Walter Frisby Society, 1972-1974
  • Président, Metro Toronto Interfaith Immigration Committee, 1972-1974
  • Membre, Omicron Delta Kappa Leadership Society, 1966 et depuis
  • Engagement continu auprès de diverses organisations caritatives
Livres/publications/articles en ligne
Site Internet, www.mycarejourney.com
Chaîne YouTube, http://www.youtube.com/user/mycarejourney
Auteur :
The Family Eldercare Workbook & Planner, 2010, Lifeworks Books, Toronto
Aging Parents: 200+Practical Support Tips from My Care Journey, 2010, Lifeworks Books, Toronto

Coauteur :
Parenting Your Parents: Support Strategies for Meeting the Challenge of Aging in the Family, 2002, Dundurn Press, Toronto; revised 2nd edition January 2011

Parenting Your Parents: Support Strategies for Meeting the Challenge of Aging in America. 2007, Dundurn Press, Toronto

Parenting Your Parents: Straight Talk About Aging in the Family. 2013, Dundurn Press, Toronto

Leadership@Work : Be an Effective Team Leader Anywhere, Anytime, with Anyone. 2001 LifeWorks Books, Toronto; revised 2nd edition January 2011

No Surprises: The Crisis Communications Management System, 1988, Bedford House, Toronto.

Contribution :
Public Affairs Management in Canada (1986, Wiley Books, Toronto) Cost Effective Management for today's Public Affairs (1987, Washington, DC) Solutions magazine (2001-2011)
www.hospitalnews.com

Auteur et coauteur de nombreux articles de journaux et de magazines (par ex., Business Quarterly, PR Reporter, Communication World, Insurance, Hospital Quarterly, Tactics, Strategic Communications Management, etc.)

Bart commente ses livres
Mon neuvième livre devrait paraître en libraire et électroniquement cette année. Il s'agira d'un quatrième livre dans la collection Parenting Your Parents, intitulé Parenting Your Parents : Straight Talk About Aging in the Family, corédigé avec Dr Michael Gordon, un important gériatre canadien. Sept livres ont été coécrits et trois ont fait partie des palmarès nationaux.

Leadership@Work : Be a Better Team Leader Anytime, Anywhere, with Anyone a été en fait le cinquième livre d'affaires le plus vendu en 2001 et a fait partie des palmarès des livres d'affaires durant de nombreux mois. La nouvelle seconde édition révisée (2011) se vend toujours et est maintenant disponible sur app iPhone et iPad. J'ai corédigé ce livre avec Dr Harvey Silver, un psychologue organisationnel.

La seconde édition de 2005 de Parenting Your Parents : Support Strategies for Meeting the Challenge of Aging in the Family a également fait partie des palmarès nationaux.
No Surprises : The Crisis Communication Management System (1988) a été coécrit avec TAG Watson, ARP, et Bill Koch, ARP, FPRSA, et a fait partie des palmarès nord-américains dans sa catégorie de prix. Jusqu'à présent, de livre est considéré comme l'ouvrage précurseur pour ce qui est de créer un cadre de référence pour la pratique en matière de gestion de communications de crise.

Je me consacre actuellement à une première tentative sérieuse de rédaction d'un roman, un ouvrage intitulé One Yard to Midnight.

Prix/reconnaissances
Élu « Canadian Public Relations Executive of the Year » par les lecteurs du magazine PR in Canada, 1988.
Prix nationaux de la Société canadienne des relations publiques :
  • Prix de reconnaissance, 1988
  • Prix d'excellence, 1985, 1986, 1987
  • Médaille du président, 1991
Prix de la Société canadienne des relations publiques, Toronto :
  • Prix de reconnaissance comme mentor, 1999
  • Membre honoraire à vie, 2007
Choisi au sein du premier groupe des sept du Collège des Fellows de la SCRP, 2000
Choisi pour le Prix commémoratif Phillip A. Novikoff, 2006
Choisi pour L'Écusson du service public de la SCRP, 2009
Prix de l'Association internationale des communicateurs d'entreprise :
  • Prix du mérite, 1983, 1986
Choisi pour apparaître dans la liste du Canadian Who's Who, depuis 1992
Gratifié de la Rakoczi Foundation Life Achievement Medal, 2011

Bart en bref…
Les travaux en relations publiques de Bart Mindszenthy au Canada et aux États-Unis ont laissé une trace indélébile sur la profession. Il a non seulement exercé son art, mais il l'a aussi enseigné et a agi comme mentor auprès de nombreuses personnes dans des environnements à la fois d'éducation et informels. Ses contributions à la SCRP à l'échelle nationale et à la société de Toronto en ont fait une société plus solide et plus robuste bénéficiant d'une meilleure compréhension et d'une meilleure reconnaissance dans tous les secteurs.

Ses innovations et sa pensée stratégique ont sorti des difficultés les entreprises et organisations, ont sauvegardé de nombreuses réputations d'entreprise et leur ont permis d'économiser.

Grâce à son engagement soutenu envers l'éducation à la Royal Roads University, le Canada continuera d'avoir accès à un bassin bien alimenté de diplômés compétents et bien formés qui contribueront à l'édification la Société canadienne des relations publiques et de la profession à l'avenir.

Bart n'est pas au repos pour autant. Peut-être joue-t-il un peu plus au tennis et au golf? Mais, avec Gail, ils continuent de réaliser des mandats et à travailler avec des clients ainsi qu'à agir comme bénévoles dans la collectivité.

Bart Mindszenthy illustre bien ce qu'est un professionnel des relations publiques accompli. Il méritait d'être l'un des sept premiers à être nommé au Collège des Fellows de la SCRP. Aujourd'hui, il prêche par l'exemple et ne faillit jamais à la tâche de mettre en pratique et d'améliorer les relations publiques au Canada.

Dernières pensées pour les lecteurs
L'un de mes champs d'études principaux à l'université portait sur la philosophie, l'autre étant le journalisme. Même si cela paraît étrange, il s'agissait d'une combinaison intéressante. Avec l'un, j'ai appris comment penser; avec l'autre, j'ai appris comment m'exprimer. Ces deux domaines m'ont bien servi. Nos cartes d'affaires chez Mindszenthy & Roberts en sont une parfaite illustration. Les cartes sont à deux faces et au revers de nos coordonnées, on trouve inscrit : « Ce que vous pensez, dicte qui vous êtes. Ce que vous êtes, détermine comment vous allez agir ». Non seulement j'adhère pleinement à la signification de ces deux lignes, mais je pense que celles-ci reflètent ce à quoi nous devons toujours penser dans le domaine des communications et ce qui doit nous guider. Après tout, nous sommes dans le domaine des relations et la compréhension de ce que pensent les parties prenantes et comment elles peuvent agir est au fondement même de ce que nous planifions et réalisons.